« Le temps existe entre le commencement et la fin.

Au-delà, règnent d'autres dimensions dont nous ignorons tout. »

B. Hellinger

 

         Le champ familial englobe tous les membres de la famille : les morts et les vivants.

         Rendre hommage à quelqu'un, un ancêtre, c'est reconnaître son appartenance au système. 

         Il se trouve qu'un système a besoin de se sentir complet pour être en harmonie. Il importe donc d'accorder une importance particulière aux morts oubliés, et à plus forte raison, aux exclus : les rejetés, les enfants illégitimes, les mort-nés, les mal-morts, ceux qui sont disparus, les avortements et fausses couches, les réductions embryonnaires, tous ceux dont on n'a pas fait le deuil car on ne les a pas vus, on ne leur a pas donné une place dans notre cœur, dans notre famille. Tout exclu sera représenté par un descendant. « Toutes les âmes ont besoin d'êtres vues. »

 

Les femmes mortes en couches ont une influence sur plusieurs générations. Il est important d'honorer leur destin. 

La mort prématurée d'un frère, d'une soeur exerce la plus forte influence systémique sur le champ familial.

 

 

         D'un point de vue systémique, les morts ne quittent pas le système familial et continuent de nous influencer. Les morts exclus du système ont une influence puissante tout comme ceux qui sont mis sur un piédestal (les héros, les deuils non faits). Il est également fondamental que les vivants laissent reposer les morts en paix, pour eux comme pour nous. 

 

 

« Les morts vont bien, ils ne demandent qu'une chose,

qu'on en finisse avec notre chagrin. »

B. Hellinger